Warriors 2

Une navette était en approche de l’espace aérien chinois alors que tous les habitants du pays tentaient de fuir le plus vite possible le nuage vert qui voulait leur perte. Hélas, cela était peine perdue, la menace étant apportée par le vent, et le vent semblait ne pas vouloir la survie de ces chinois. En quelques secondes, alors qu’ils fonçaient tous à toute allure sur les routes qui partaient de Chine, les ¾ de la population périt, inexorablement. Et ceux qui étaient dans cette navette high-tech le savaient. Mais ils n’allaient pas se battre pour les chinois, mais pour les populations environnantes, pour le monde entier.

A l’intérieur se trouvaient ceux qui avaient été embauchés par John Doe. Ils portaient tous une combinaison stérile verte avec masque à oxygène, pour se protéger des virus. Seul Doe et le pilote n’étaient pas habillés ainsi, ce qui piqua la curiosité de Josh.

« Vous venez pas avec nous ?
- Non, je reste ici pour coordonner les opérations au sol et les recherches pour le vaccin.
- Et pourquoi l’un d’entre nous n’est pas venu ?
- Christophe est un maître dans les ordinateurs et dans la robotique. Il va tenter de percer les codes des ordinateurs de la Chine pour savoir où et quand cela a commencé.
- Et nos satellites n’ont pas vus cela ?
- La Chine a un brouilleur, et on ne peut rien voir. C’est pour cela qu’il faut que Chris reste à la base…
- Bon, ok. Est-ce qu’on sait au moins ce qu’on va rencontrer ?
- Des bio terroristes, avec des armes à la con. »

Tous regardèrent alors Arthur, qui avait parlé. Le jeune anglais rougit légèrement, mais ne bougea pas. Ce fut Doe qui parla le premier.

« Tu as dit quoi ?
- Ben…des bio terroristes. C’est la solution la plus simple, nan ?
- Mais pourquoi auraient-ils attaqués la Chine ?
- J’en sais rien…Josh, c’est ça ? Peut-être que c’est des révolutionnaires et que leur arme a buguée, ou bien c’est des terroristes qui veulent tuer pour affaiblir l’Asie et ainsi faire mains basses sur ses richesses, et ainsi contrôler l’Asie en attaquant après le Japon… »

La stupéfaction grandit encore après ces paroles. Personne n’aurait cru que cet adolescent, tout juste adulte, puisse tenir un tel discours. Luc et Josh furent les plus surpris.

« Wow, alors là franchement bravo…mais comment tu as pu penser ça ?
- Arthur est étudiant en relations internationales. Il connaît toutes les ficelles de la politique étrangère. Grâce à lui, vous pourrez facilement déjouer les pièges politiques. N’est-ce pas Arthur?
- On verra, monsieur Doe. Mais pour l’instant, je crois que mon épée sera plus utile si on trouve les coupables.
- En effet. Bon, je vais vous expliquer le plan. La navette va vous déposer en plein milieu d’Hong Kong, ou ce qui en reste. Vous devez enquêter et chercher des indices le plus rapidement possible. Comme l’a dit Arthur, il se peut que les coupables soient dans la ville et cherchent à voler des informations…
- Quel genre d’infos ? La capitale, c’est Pékin, nan ?
- Oui, mais cette ville a longtemps été britannique, et certains vieux documents s’y trouvent encore. Certains documents pourraient servir à accuser la Grande Bretagne de crimes contre l’Humanité, et ce qui la discréditerait dans le monde entier. Et sans elle, l’ONU serait moins
puissante, donc ce n’est pas dans nos intérêts, n’est-ce pas ? »

Personne ne parla de longues minutes dans le cockpit. Tous regardaient par terre, ils ne savaient pas quoi dire. Bien sûr, l’ONU était leur employeur, et ils savaient que le bien du monde passait par la mise sous silence de ces dossiers, mais la morale et leur code de conduite n’étaient-ils pas en contradiction avec cela ?

« N’est-ce pas ? »

Doe avait appuyé sa question d’un ton glacé. C’était la première épreuve de force qu’il avait avec l’équipe, et il devait assurer son autorité. Tous reconnurent dans cette phrase une menace. Tous savaient qu’il avait les moyens de rendre leur vie horrible.

« Ouais…bien sûr… »

Ce fut Josh qui répondit cela, à contre cœur. C’était pour avoir désobéi à un ordre contraire à sa morale (comme dans le cas présent) que l’américain avait été viré de l’armée. La situation s’était de nouveau représentée, et il n’avait pas eu envi d’être jeté à la rue…cette fois-ci…

« J’en suis aussi, Schwarzman. Mais c’est seulement pour ce que tu m’as promis.
- On en est tous. »

C’était Axel qui avait parlé. L’autorité dans sa voix avait été telle que personne n’avait osé discuter ce qu’il avait dit. Et d’ailleurs, pour dire quoi ? Ils n’avaient pas le choix, et Doe le savait.

Interlude.

Chris était installé aux ordinateurs de la salle de contrôle de la machine volante où il vivrait désormais. Fatigué, une tasse de café froid à côté de lui, le jeune génie cherchait une solution pour arrêter la propagation du virus tout en cherchant des infos sur des armes semblables. Mais il était bredouille pour l’instant, et ça l’énervait. Il avait toujours eu ce qu’il voulait, mais ce n’était pas important comparé à ce qu’il faisait maintenant. Une seule de ses erreurs pouvait tuer des vies…quelle responsabilité…en était-il digne, lui le hacker fou ? Il en était là de ses pensées lorsqu’un voyant rouge s’alluma sur la console devant lui. Christophe faillit tomber de sa chaise quand il comprit ce que cela voulait dire : la base allait être attaquée…

Fin interlude.

« Bien. Bon, tout d’abord il faut que vous sachiez que vos combinaisons ne sont pas anti-balles, et qu’elles ne vous protégeront pas éternellement des produits toxiques. Elles ont une durée de protection d’environ deux heures, donc dans une heure et demie il faut que vous soyez rentrés. Essayez de revenir entier, et trouvez-moi les enculés qui ont fait ça…
- Fait quoi ? Il y a combien de morts ? Et il fait quoi ce virus ?
- C’est des images qu’on a prises avec la caméra sous la navette…on survole que ça depuis qu’on est entré dans le pays…»

Doe appuya sur un bouton sur le tableau de bord, et un écran plasma sortit du plafond de la navette en forme de V. Après quelques secondes de chargement, une image floue montrant des centaines de cadavres en décompositions accélérées. Des hommes, des femmes tentant de fuir, des enfants, tombés les premiers. L’émotion était palpable dans le véhicule. Personne n’osait détacher ses yeux de l’horreur, ni parler.

« Je pense que vous êtes d’accords avec moi pour dire qu’il faut arrêter cela…
- Pas un mot de plus, monsieur. On va trouver ces enflures et leur montrer comment on traite les gens comme eux…
- Je n’en attendais pas moins, Josh… »

Ces derniers mots, John Doe les dits à voix basse, sans que personne ne puisse les entendre. Alors que la télé plasma rentrait dans le plafond, le pilote annonça à tout le monde qu’ils arrivaient. Arthur tenait fermement son épée, Josh avait prit un UZI dans sa main gauche (en plus du Desert Eagle dont chacun était munis), Katia fixait le sol avec attention, Axel piaffait d’impatience et Luc regardait les autres avec inquiétude. Ils semblaient tellement déterminés, si sûrs d’eux. Il avait peur de ne pas être à la hauteur, d’être un point mort dans l’équipe.

« Messieurs dame, préparez-vous à sauter…
- Sauter ?
- Oui, vos combinaisons sont aussi munies d’un parachute, et on ne peut pas trop se rapprocher, car on sera contaminés. Bonne chance. »

Après ces paroles, Doe s’assit à côté du pilote, et chacun sauta l’un après l’autre. Josh, puis Katia, puis Arthur, puis Luc et enfin Axel.

Alors que les cinq premiers membres ouvraient leurs parachutes, ils virent avec horreur qu’Axel n’en avait pas, et qu’il descendait rapidement vers le sol. Il allait mourir, faire une énorme flaque de sang dans ce grand nuage vert. Mais au lieu de quitter le monde des vivants en tombant définitivement, Axel semblait descendre moins vite. Il s’arrêtait même de tomber, attendant que les autres soient à sa hauteur. Tous étaient stupéfaits. Ainsi, il avait dit vrai ? Il volait vraiment ? Mais comment était-ce possible ?

Après leur avoir fait un sourire arrogant, Axel se posa à terre, comme les autres. Quelques instants après, ils s’étaient tous rassemblés en cercle, devant la Bibliothèque de la ville. La cité était fantomatique, un lourd nuage vert et dense créant une atmosphère angoissante. Même Hitchcock aurait frissonné en déambulant dans cet endroit triste et mort. C’est Josh qui parla en premier.

« Bon, en l’absence de Doe, je me propose comme chef. Ça dérange quelqu’un ? Arthur ?
- Nan, c’est bon.
- Luc ?
- Euh c’est parfait pour moi, monsieur.
- Appelle moi Josh. Axel ?
- Fais ce que tu veux, je ferais pareil.
- Katia ?
- J’suis contre. J’veux pas qu’un crétin d’américain ami des Juifs et des nègres me commande.
- Qu…quoi ?
- T’as bien compris, Jude. Toi et ta sale race d’amis êtes les plaies de l’Humanité.
- T’es….t’es une nazie ?
- La race supérieure… »

Après ces mots, et pendant que tous étaient surpris et ébahis, des tirs éclatèrent près d’eux. Leur premier réflexe fut de se mettre à l’abri, derrière des gravats, signes qu’il y avait eu des affrontements. Katia et Luc étaient seuls d’un côté, tandis que les autres se trouvaient de l’autre
côté de la rue. Avec le nuage, ils ne pouvaient pas voir qui leur tirait dessus, mais le bruit des armes et leur nombre montraient qu’ils était nombreux et lourdement armés. Par radio, Josh donna ses ordres.

« Bon, on se sépare. Axel, tu fais une reconnaissance aérienne pour savoir qui on affronte. Arthur, tu prends Luc et tu fonces à l’intérieur de la Bibliothèque. Katia et moi on vous couvre. Allez, GO !!! »

Surpris par tant d’autorité et de lucidité, les membres de l’équipe obéirent. Axel s’éleva telle une fusée dans les airs, et on ne le vit plus quelques secondes après. Josh et Katia tirèrent vers l’endroit d’où partaient les tirs tandis que Luc et Arthur couraient le plus vite possible dans la Bibliothèque.

Mais soudain, alors qu’ils allaient rentrer dans le bâtiment, des missiles sol-air vinrent exploser tout près d’eux, faisant voler les deux jeunes hommes. KO, du sang sur le visage, ils semblaient à la merci des hommes en combinaisons qui s’approchaient.

Pendant ce temps, Axel tentait vainement de voir quelque chose dans ce brouillard vert opaque. Mais il n’y arrivait pas, et cela l’énervait. Arrogant et orgueilleux, l’homme avait des raisons de se croire supérieur. Il n’était pas de cette planète. Il avait été découvert dans un vaisseau en
miettes dérivant vers la Terre par des astronautes de la NASA. On avait alors découvert qu’il pouvait respirer dans l’espace. Le bébé fut ramené sur Terre, et étudier. Les Etats-Unis décidèrent d’en faire leur héros, et quand l’ONU expliqua son projet, le pays « prêta » Axel à l’organisation mondiale. Pour quelques temps, seulement.

Alors qu’il allait faire une descente piquée, Axel sentit que sa tête allait exploser. Il stoppa sur place, tordu de douleur, prenant une position fœtale dans les airs. Du sang coulait de ses narines, et il criait tel une bête tordue de douleur. Sa tête allait véritablement exploser. Mais soudain, en
une fraction de secondes, la douleur disparue. Et il entendit une voix dans sa tête.

Vilmus…mon fils…viens…j’ai besoin de toi…viens…notre planète est en danger…viens…ton monde t’appelle…viens….Non…partez…je dois…aider…amis…

Tes amis ? Mais tu ne les connais pas !!! Ce sont tes inférieurs ! Rejoins-moi ! Rejoins ton père !

N…non…

VIENS !!! OBEIS !!!

Axel voulait résister, aider les autres, mais il ne le put pas. Une force inconnue le força à voler vers les nuages, à passer l’atmosphère terrestre et à partir au milieu des étoiles, laissant là ses compagnons.

Pendant ce temps-là, les ennemis s’approchaient de plus en plus de Katia et de Josh. Les deux membres de l’équipe tiraient pourtant avec une grande précision et une grande violence, mais ceux qu’ils affrontaient semblaient invincibles, s’approchant de plus en plus de leur abri dérisoire, c'est-à-dire des ruines d’un immeuble. En plus de cela, les munitions allaient venir à manquer…

Alors que d’autres êtres en combinaisons allaient tirer sur Luc et Arthur pour les achever, et alors que leurs fusils touchaient les têtes des deux jeunes hommes, Arthur se releva en quelques instants, l’épée à la main. Il avait simulé son inconscience pour mieux prendre par surprise ses ennemis.
Et il avait réussit.

Stupéfaits, les six êtres qui lui faisaient face ne virent pas quand il sauta sur eux, sa lame en avant. Deux d’entre eux eurent la combinaison déchirée, tandis que deux autres tentaient d’échapper au mouvement horizontal que faisait le jeune homme avec sa lame. Très fort en escrime, Arthur était un jeune de la classe moyenne anglaise. Ses parents avaient un peu d’argent, et il avait ce qu’il voulait, mais pas en trop grande quantité. Excellent élève, très bon dans les jeux de stratégie, il s’amusait souvent à se prendre pour le Roi Arthur. Et la découverte de son épée le renforçait dans cette idée.

Après avoir coupé l’arrivée d’oxygène des deux hommes qui tentaient de lui échapper, Arthur s’approcha des deux derniers, qui avaient armés leurs fusils. Après quelques instants d’hésitation, ils tirèrent sur le jeune homme. Cinq balles chacun. Suffisamment pour tuer.

Alors que les balles sortaient des armes telles des fusées, Josh et Katia étaient acculés. Ils ne pouvaient presque plus tirer, et s’étaient réfugiés dans un hall d’accueil d’un immeuble proche. Mais ce n’était pas suffisant pour échapper à leurs poursuivants, l’endroit n’ayant pas de deuxième sortie et l’accès aux étages supérieurs étant bloqué. Soudain, alors qu’ils
allaient tenter de s’abriter dans les toilettes, quinze hommes en combinaisons, armés de mitraillettes, entrèrent dans le hall, prenant en joue Josh et Katia.

Interlude deux.

Des missiles non identifiés fonçaient à toute vitesse sur l’appareil. Furtifs, ils n’avaient pas été jusque là détectés, et donc il était désormais impossible de sauver le véhicule. Des dizaines de navettes d’évacuations rondes partaient du gros transporteur, et Chris pouvait ainsi mesuré l’étendu de l’appareil rien qu’à voir le nombre de gens y travaillant. Soudain, en plein milieu de ses contemplations, une personne que le jeune français avait déjà vue rentra dans la pièce où il y avait plusieurs ordinateurs.

« Monsieur Durand ! Il faut évacuer !
- Du calme…j’ai encore quelques instants, le point d’impact est prévu pour dans cinq minutes…
- Les ordinateurs ont été trompés ! Les calculs ont été refaits ! L’impact est pour dans quelques secondes !
- QUOI ??? Mais c’est impossible !
- Vite, suivez-moi ! »

Chris se jeta en-dehors de la pièce, en suivant son interlocuteur. Ils couraient aussi rapidement qu’ils le pouvaient, passant devant des pièces inconnues et des silôts de navette vides. Soudain, Chris s’arrêta devant une galerie un peu spéciale. Il y avait à l’intérieur des sortes d’armures grises, rouges et or, bleues, vertes,… . Il ne resta que quelques secondes devant elle, mais c’était les secondes de trop. Une explosion éclata juste à côté de lui…

Fin interlude deux.

Les deux hommes en combinaisons qui venaient de tirer n’en croyaient pas leurs yeux. Normalement, l’homme devant eux aurait dû succomber aux balles qu’ils venaient de tirer. Mais, à leur grande surprise (et à la sienne, apparemment), il avait brandit son épée devant lui, et elle avait absorbé les balles !!! Ebahis, ils n’avaient pas réagis quand Arthur avait coupé leur arrivée d’oxygène.

Après cela, le jeune anglais se retourna pour voir si il y avait d’autres ennemis. Mais il n’y avait plus personne…ils étaient tous morts, tués par le virus…mais aussi par lui…il n’avait pas voulu cela, c’était quand même si ce n’était plus lui qui se battait…c’est comme si l’épée s’était battue tout de suite…

Luc fut interrompit dans ses pensées quand il entendit des tirs dans un immeuble proche. Il se rappela alors que Josh et Katia étaient peut-être en danger. Mais Luc avait besoin de son aide…peut-être était-il déjà mort…Arthur décida d’aller aider les deux autres, laissant son compagnon couché et KO.

Quand il arriva, il vit que Katia et Josh étaient en très mauvaise posture, mais qu’ils pouvaient s’en sortir. L’espace réduit augmentait leur chance : ils étaient peu et pouvaient tirer partout, alors que les autres devaient s’appliquer et faire attention à leurs compagnons.
L’anglais allait passer à l’attaque quand il vit qu’un ennemi se plaçait derrière Katia, pour ouvrir sa combinaison. A sa grande surprise, Arthur, au fond de lui, ne voulut pas la prévenir. Elle était une nazie, elle se croyait supérieure, vénérait des monstres et rêvait de meurtres d’innocents. De plus, les bombardements avaient tués son grand père…alors la perdre ne serait pas une grande perte…au contraire…

Mais avant qu’il n’ait pu prendre la décision de l’avertir ou non, l’ennemi passa à l’action, et déchira la combinaison de la nazie avec un couteau. Surprit, la jeune femme sentit le virus remplir ses poumons, elle sentit ses globules rouges se geler, elle sentit son cœur s’arrêter et ses poumons se perforer. Elle tomba en quelques secondes.

Devant le choc de la mort de Katia, Josh et Arthur relâchèrent quelques instants leur attention. Cela suffit à leurs ennemis pour mettre le premier à terre, et à tirer des salves d’énergie jaunes sur le deuxième. Ces salves venaient de fusils spéciaux, apparus comme par enchantement. Arthur remit son épée en avant, espérant qu’elle absorberait comme avant ces rayons.
L’épée absorba bel et bien l’énergie, mais elle vira au jaune vif en un éclair. Et le jeune homme ne tarda pas à virer dans la même couleur, avant de disparaître dans un grand éclair blanc.

Josh était à terre, seul, sans équipe, son arme déchargée, des dizaines d’ennemis devant lui. Il ne pouvait pas s’en sortir. Mais il n’allait pas mourir sans lutter. Il voulut se relever quand tous les fusils se braquèrent sur lui, lui intimant l’ordre de ne pas bouger.

Soudain, un homme en combinaison rouge, avec une longue cape bleue et un masque jaune s’approcha de Josh, et le regarda dans les yeux en s’accroupissant devant lui.

« Qui êtes-vous ? Qu’est-ce que vous voulez ?
- Qui je suis ? Le maître ici. Ce que je veux ? Le monde. Par tous les moyens. Bien sûr, il y aura des victimes, comme ici, mais toute guerre exige des sacrifices…
- On vous laissera pas faire…
- « On » ? Qui « on » ? Ton équipe est démantelée. L’homme qui vole a disparu dans l’espace. La femme est morte. Le gamin est KO. L’épéiste a disparu je ne sais où. Tu es seul…
- Y a pas que nous…
- Tu veux aussi parler de votre gros hélico ? On vient de le faire exploser. Et votre navette aussi, au-dessus de l’océan.
- Mais bon dieu pourquoi tu fais cela ?
- Pourquoi ? Parce que je suis le Bourreau, et que voici la Communauté de
Vengeance. Et nous allons te montrer que nous méritons bien notre nom… »